QUEYRAS ARVIEUX

QUEYRAS ARVIEUX

DÉVELOPPEMENT, ECONOMIE


Téléski de Valpréveyre : Pourquoi je suis contre.

Bonsoir les Queyrassins, quelques-uns d'entre vous ont-ils un peu de visibilité sur comment et dans quelle direction avance le projet de nouvelle remontée mécanique sur Abriès à Valpréveyre ?

 

>>>>>Ce TK aura-t-il de la neige ?

La solution la plus simple, supprimer la navette sans la remplacer. Toutes les stations du Queyras ont démontés plusieurs RM (Ceillac 1TS, 1TK, Arvieux 2TK ce qui a réduit le dénivelé de 50%, Môlines-Saint Véran 2TK (reste 1 à démonter, Aiguilles et CVV la totalité (1TS et 6TK), pourquoi Abriès ne participerait pas à l'effort commun ? La piste de Valpréveyre était une piste de secours (non officielle) quand il n'y avait pas de neige sous le TS. Maintenant elle n'a plus lieu d'être puisque la descente est pérenne du haut en bas de la station. Il faut rentabiliser le TS et les canons à neige et ne pas augmenter le déficit par une nouvelle RM qui est un joujou pour les Abriéssois. Celà aurait été fait il y a 30 ans d'accord, mais ce n'est plus possible même si le rêve de certains est fort. Il vaut mieux se concentrer sur la clientèle car bientôt ce n'est pas le manque de neige qui tuera les RM mais le manque de clientèle. Cette année me donne tort mais on a quand même perdu plus de 3000 lits ces dernières années et tout n'est pas loué au plein cœur de février.

 

Tous les abriessois ne sont pas pour ce projet. Et je voterai contre au moment où on me demandera mon avis... Des RM, il y en a suffisamment dans le Queyras, il faudrait déjà les faire tourner en janvier et en mars avant d'en rajouter...

 

>>>>>Pour compléter mon argumentaire :

Pendant 3 ans la régie RM a été en déficit. La mairie d'Arvieux a payé 84 000€ par an alors que la station d'Arvieux n'était pas en déficit, Abriès 90 000€ avec un gros déficit, Château VV 25 000€ sans avoir de téléski etc...Donc je vois pas pourquoi le Queyras serait pénalisé par une station qui n'a jamais rien restructuré, a bénéficié d'un TS débrayable et de canons à neige (donc retenue collinaire et adduction) le tout payé par le conseil Général (sauf 10%) et veut se payer une danseuse. La piste de Valpreveyre n'a rien d’extraordinaire, la moitié en foret l'autre moitié une simple route plate. C'est la commune qui a fait tout çà, qui a mis une navette (plusieurs années sans neige sous le télésiège) puis ensuite elle refile le bébé à la régie qui n'a rien demandé et n'est pas demandeuse de skieurs hors piste à l'opposé de son domaine alors qu'elle dépense des sommes folles pour maintenir une piste en face sud pour présenter un paysage enneigé du haut en bas.

 

>>>>>Suite argumentaire contre le TK de Valpréveyre.

La réglementation est importante dès qu'on touche à la forêt : Etude d'impact, enquête publique, évaluation incidence Natura 2000, taxe de défrichement, autorisations diverses et variés dont ONF et RTM, etc...(3 ans de procédure). Ce versant déjà bien déstabilisé supporterait-il une large cicatrice en travers ? Quelle longueur ce téléski ? Où est l'électricité ?

 

ET voila les elus queyrassins ont tjrs eu peur d investir et voila on ca nous mennent on fait rien et la jeunesse va devoir aller travailller ailleurs va rester les retraité bravo alain

 

>>>>>>Hervé, j'ai pas dit qu'il ne fallait rien faire. Assurer la pérennité des RM est un devoir, éviter les projets ruineux aussi sinon c'est tout le Queyras qui plonge.

A mon premier mandat, la commune a investi un maximum dans tous les domaines. La neige de culture près de 5 millions de francs (ce qui ferait maintenant presque 5 millions d'euros). La création de la piste de ski "Les chevreuils" (trois ans de dossiers et travaux).

Le maire suivant a fait faire les Granges d'Arvieux (600 lits) tandis que d'autres maires du Queyras se battaient pour qu'ils n'y ait pas de résidences de tourisme.

Au second mandat on a amélioré le TS, la neige de culture, garage ski de fond, mise en route des navettes Queyras (ce sont les plus gros dossiers neige, il y en a d'autres qui font la vie de tous les jours sur les pistes).

Maintenant si on me prouve que ce TK de Valpréveyre est valable (plus d'avantages que d'inconvénients), avec de la neige tout le temps et qu'il va générer du chiffres d'affaire supplémentaire, pourquoi pas ? Mais je ne vois pas pourquoi tout d'un coup il faudrait tirer un trait sur le réchauffement climatique, sur la baisse sensible et continue de la clientèle et sur des coûts de fonctionnement en augmentation constante, sur les glissement de terrain dans la forêt etc...

 

Alain, j’entends votre point de vue mais ne le partage que très partiellement.

 

>>>>>>Il y a ceux qui disent qu'ils vont faire (parfois çà dure 20 ans) et ceux qui font. Romain, je raisonne "Queyras" avec 40 hameaux, une seule caisse, un seul fonctionnement, pas pour faire la guerre des clochers. Le développement à outrance, c'était dans les années 70-80. J'ai écrit des pages entières sur le développement du Queyras et au risque de vous décevoir, ce TK n'en fait pas partie. Si demain (c'est à dire octobre 2017, pas 2027), il se fait, on verra bien (mais on perd peut-être le label "Parc").

Développement à outrance, n’exagérons rien on parle ici d’un TK et pas de 4 télésièges débrayables… Deux poids / deux mesures non?

 

Intéressant toutefois ! Au contraire je ne suis pas du tout déçu mais curieux de pouvoir vous lire, comme vous pouvez le constater, je suis très intéressé par le sujet. Vous avez quelques liens, quelques documents à me transmettre ici même ou par message ?

Quand au label Parc, je fais confiance aux décideurs qui doivent-être parfaitement conscient de ceci et s’ils ne le sont pas, maintenant ils n’ont plus d’excuse.

Mars 2017

 


16/03/2017
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Agriculture bio dans le Queyras

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, dans le Queyras il y a peu de productions bio. 

Et pourtant on est dans un Parc naturel régional depuis 40 ans.

 

Pourquoi du bio ?

Auparavant on ne peut pas occulter l'état actuel de l'agriculture française et queyrassine.

C'est simple : Comme partout en France, le nombre d'exploitations agricoles diminue inexorablement.

Ce n'est pas un hasard, mais la conséquence de la poltique agricole commune voulue par l'Europe. 

Toujours sous prétexte de moderniser mais surtout pour faire baisser les prix des productions agricoles qui sont considérés comme des matières premières basiques.

Il est vrai qu'un agriculteur avec 1000 vaches sera plus rentables qu'un avec 50.

Cette productivité à outrance profite aussi (et surtout ?) fortement aux banques et aux vendeurs de machines.

(Nb Combien d'exploitants ruinés chaque années ? de suicides ?).

 

Arrêter la course en avant (dans le mur) est possible, de nombreuses organisations s'y emploient.

Mais pas LE syndicat tout puissant (plus fort que le ministrre) et pas les chambres d'agriculture (entre autres), mais cela fait deux poids lourds richissimes, omniprésents et omnipotents et dirigés par les gros agriculteurs (enfin ils se disent agriculteurs, ce sont plutôt des agro-industriels ou des hommes d'affaire avec des salariés, ce qui justifie leur statut).

Et soutenus par les petits agriculteurs, qui y croient (dans l'agriculture familiale) mais n'osent pas se retourner un jour pour voir ce qu'il en reste, ce qui se passe vraiment. Ils ont les subventions, tout va bien, ils sont défendus. Mais les dirigeants brassent 10 à 100 fois plus de subventions qu'eux.

 

On leur fait miroiter chaque année le salon de l'agriculture (en ce moment fin février) et ils y croint encore, remotivés et fiers de servir le pays en quelque sorte (et d'avoir soutenu leurs mentors politiques de droite).

 

Revenons à la bio, 

 

Le bio, c'est simple : Valoriser plus, pour vendre plus, tout en investissant moins (pas de tracteurs gigantesques ou autres investissements démesurés) et tout en restant plus nombreux.

 

Le nombre est fondamental, capital même. Vaut-il mieux un agriculteur par vallée (soit 8) ou 10 agriculteurs par vallée, soit 80 ?

La réponse est évidente, d'autant plus qu'un agriculteur par vallée ce sera de plus en plus dur pour lui et le paysage ne sera plus entretenu. Les transhumants grossiront encore et détruiront de plus en plus la flore (et la faune car les patous mangent tout).

 

Enfin, autre argument et pas des moindres, la bio est en pleine croissance (photos ci-dessous), ce serait dommage que le Queyras laisse passer le train.

Dernier argument : Que faire s'il n'y a plus de neige ? L'agriculture sera de nouveau une économie primordiale (et une population bien implantée contrairement aux salariés du ski).  

A moins que le train ait déjà quitté la gare.

28 février 2017.

 

 

 

 


28/02/2017
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Rando, Activités de pleine nature etc...

Ci-dessus la une du journal départemental été 2016.

La parole du CD 05 et de son président vaut de l'or ! (Article clair, précis, complet et enthousiasmant sous couverture ci-dessus).

Mais les élus l'ont-ils lu cet article et si oui, pensent-ils que leur cher président a parlé seulement pour se faire plaisir ou pour parler développement local ?

Pensent-ils que cet article s'adressent à eux, est un peu "un ordre de mission"?

On peut en douter quand on voit les réticences à mettre 4000€ (ou moins, mais là çà devient scandaleux) dans l'entretien des sentiers (c'est un exemple).

 

Ou quand un élu queyrassin dispensait partout sa bonne parole "Le kayak çà sert à rien".

Ou quand on ferme la porte à l'escalade, sous la pression de lobbies anti-tourisme.

 

et quand ... ou quand...

les exemples sont nombreux.

 

Les prestataires attendent ou dépérissent,

 

Le tourisme de nature pourrait être florissant et permettre le développement du pays.

 

Faut-il crever à petit feux pour que ces messieurs-dames se réveillent et arrêtent de se regarder le nombril ?

C'est bon, on attend juste d'eux qu'ils travaillent et fassent ce pourquoi ils ont été élus (voir leur campagne électorale).

 

Cet article se fait l'interprête de la colère qui gronde, de ceux qui en ont marre de n'être jamais entendus.

Février 2017

 

Cliquer aussi sur les deux liens ci-dessous

 

QUEYRAS : LA DIVERSIFICATION DES ACTIVITÉS TOURISTIQUES

ENTREPRENDRE EN QUEYRAS : NOUVEAUX METIERS, DIVERSIFICATION


24/02/2017
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Tourisme itinérant en montagne

Contrat destination

 

Télécharger le fichier 1-Contrat-destination-Voyage-dans-les-Alpes.pdf

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13/02/2017
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Prévisions clients Queyras hiver 2016-2017 au début décembre 2016

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17/12/2016
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ENTREPRENDRE EN QUEYRAS : NOUVEAUX METIERS, DIVERSIFICATION

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Ce titre pour inciter à la curiosité, peut-être pour titiller l'amour propre.

 

C'est la photo d'accueil du groupe "ENTREPRENDRE EN QUEYRAS" sur FB.

 

Photo tirée d'une affiche de l'ACSSQ et de Queyr'Avenir pour annoncer leur fameux forum du 15 nov. 2014 à Ristolas sur l'économie du Queyras.

 

Montrer que c'est tous ensemble que l'on peut s'en sortir, mais à la fois dans des actions individuelles et des actions collectives. Les communes (les collectivités) et les particuliers (les habitants). Chacun dans son domaine mais parfois ces domaines sont intimement liés.

 

Le Queyras va mal et les particuliers crient "Mais que font les collectivités, les maires ?" Le Queyras va mal et les collectivités, les maires se demandent "Mais que font les habitants ?" Manque de communication certain. Mais les habitants voient les élus locaux comme une caste à part, loin de leurs préoccupations et qu'ils pensent dotés d'une baguette magique. Je m'en rend compte maintenant, ancien élu "redevenu" simple habitant.

 

Les domaines séparés :

Collectivités : Assurer tous les services publics, les infrastructures, la vie publique.

Habitants : Les activités économiques, s'impliquer dans la vie publique.

 

L'implication des deux parties a un but unique : Le développement économique, la fréquentation touristique, sources de revenus et de prospérité. NB Le culturel, le patrimoine, le bien vivre, la philosophie de vie etc...ne sont pas abordés ici mais il s'entend qu'ils sont aussi utiles à la vie des habitants.

 

Le tourisme est beaucoup dépendant du temps, de la neige entre autre. Comment se défaire de cette dépendance ?

Le développement est beaucoup dépendant du tourisme, comment l'être moins ? En diversifiant et surtout en proposant de nouvelles prestations soit "diversifiantes" soit différentes dans une prestation globale existante.

 

• L'industrie (au sens large) est une solution. Ma fameuse usine de meubles que je prônais à Aiguilles dans les années 90 par ex !

• L'artisanat (sous toutes ses formes) peut s'exporter pour pallier les manques sur place mais cette orientation a des limites et des contrainte. Sur place les possibilités ne sont pas toutes exploitées quand on voit le nombre important d'artisans qui montent du Guillestrois tous les matins.

Si un jeune est intéressé par l'artisanat, il se poste un matin à La Maison du Roy et regarde passer les 25 fourgons qui montent et choisit le type d'entreprise à créer soit au hasard soit par ordre alphabétique, dans les deux cas il sait qu'il y a du travail dans le Queyras (et inversement dans le Guillestrois aussi).

• L'agriculture idem exportation, mais elle perd alors la plus-valu de la vente directe aux vacanciers. La qualité des produits (bio) est indispensable pour vendre dans des filières plus rémunératrices et avec moins d'intermédiaires. Et avec des exploitations moins grosses qui peuvent être pluriactives (ferme + chambres d'hôtes, ferme + camping, ferme + fromagerie, etc...) et plus nombreuses que la limite critique "une exploitation par commune".

 

Pour l'artisanat et l'agriculture l'action des collectivités est réduite mais elles peuvent mettre en place des outils qui aident à la pérennité ou à l'installation (zones artisanales, AFP)

 

Le tourisme reste tout de même l'activité bien ancrée dans le territoire. Le doute s'installe et freine.

Y aura-t-il encore de la neige, donc des remontées mécaniques ? Mais le plus grand ennemi du tourisme pour l'instant, ce n'est pas le manque de neige, c'est la fermeture des hébergements et des restaurants hors saison ( parfois fin mars, fin août).

Cet état de fait engendre que le premier challenge de la diversification saisonnière pour pallier au manque de neige est de faire revenir les voyageurs et vacanciers dans le Queyras hors saison (il y aura moins de monde qu'il faudra faire venir plus longtemps).

 

Pour le tourisme d'hiver, la diversification ne doit pas attendre la mise devant le fait accompli. C'est d'autres sources de revenus que moniteurs, perchmans à rechercher. La diversification permet de rassurer le client sur l'avenir du tourisme en montagne.

Surtout ne pas lui laisser perdre l'habitude de venir en montagne.

 

La randonnée sur neige se développe toujours, les gîtes d'étape (entre autre) doivent suivre la même courbe.

Si l'on passe de 1000-2000 randonneurs sur neige (chiffre estimé à ce jour) à 3000-4000, le potentiel de développement est donc important. Exemple de développement potentiel évident : Construction d'un Refuge à Clapeyto, d'un gîte d'étapes à Arvieux (pour parler des besoins que je connais bien).

Comme la randonnée sur terre se développe encore l'été et hors saison, c'est gagnant-gagnant (été et hiver) pour ces nouveaux futurs prestataires.

 

La diversification doit compenser la moindre quantité de clients (par rapport au ski alpin) par une durée plus longue.

Ex: La rando sur neige commence en novembre jusqu'en mai (au lieu de Noël à fin mars pour le ski alpin). Et la rando sur terre prend la suite... jusqu'en novembre. Mais il convient que les structures soient ouvertes. Donc il vaut mieux de petites structures autogérées par les patrons que des machines lourdes avec du personnel.

Les pratiquants peuvent diversifier leurs activités hiver (marche, rando, cascade de glace, chiens de traîneaux etc...) et idem hors neige : Rando, escalade, eaux vives, pêche, cheval, etc...

L'intervention des collectivités est indispensable : Création de voies d'escalade, signalétique, sentiers adaptés aux chevaux, secteurs réservés aux chiens de traîneaux, aménagements pour eaux vives...

 

Tout ce panel d'activités demande des prestataires, des professionnels donc créent du développement (constructions, hébergements, services, emplois...). Qualité toujours en hausse et simplicité seront les maîtres mots.

 

NB Les skis alpins eux mêmes ont été largement diversifiés pour stopper la chute des ventes, ce qui a permis aussi de maintenir nos petites stations grâce à un ski plus facile, plus ludique, plus adapté au skieur et à ses envies...Le débutant apprend vite (en un jour au lieu de 7), skie plus longtemps et plus volontiers.

 

Diversifier ne veut pas dire supprimer le ski alpin. Au contraire, la diversification est la sauvegarde du ski alpin en cas de mauvais enneigement : Les clients viennent quand même car ils sont rassurés et assurés de trouver des activités. Et s'il neige ensuite, il sont contents. C'est exactement ce qui s'est passé durant l'hiver 2015-2016, surtout en décembre et janvier.

 

La diversification ne se décrète pas. "j'appelle de mes voeux à la diversification" dans la bouche d'un politique veut dire en réalité. "C'est à vous les habitants de créer les activités diversifiantes, moi je viendrai pour l'inauguration".

 

NB Ne pas confondre "manque de neige" et "manque de clients". Pour le manque de neige, on espère secrètement y réchapper encore quelques années. Pour le manque de clients, c'est plus dramatique, car l'économie s'écroule toute seule peu à peu.

Dans le Queyras on a perdu ces dernières années, au minimum 3000 lits par la fermeture d'hôtels, de centres de vacances et de meublés. 1000 lits de résidence de tourisme ont été créés. Ces fermetures sont dramatiques car les clients d'hôtels sont plus aisés et se renouvellent plus souvent ; les classe de neige et les groupes amènent de la vie sur les pistes et ce sont des clients potentiels les années suivantes (parents + enfants de la classe ou enfants devenus adultes, parfois avec leur propres enfants).

 

La diversification peut amener de nouveaux clients non skieurs alpins mais le Queyras n'échappera pas à une remise en cause profonde. Je laisse le soin à chacun de lire l’étude JED-Conseil Général de 500 pages qui fait l'état des lieux puis de (timides) propositions pour sauver le Queyras.

Le plan d'action qui devait suivre cette étude aurait du être "grandiose et bouleversant", il est petit et discret. Là le rôle des élus était primordial pour faire avancer ce plan d'action.

 

Il faut des investisseurs pour relancer l'activité. De riches Queyrassins ou des étrangers au Queyras volontaires et plein d'idées nouvelles. Mais saura-t-on les accueillir puis les accepter ? Je disais que l'AFP est un bon outil pour accueillir de nouveaux agriculteurs. Mais les gestionnaires de l'AFP peuvent aussi s'en servir de verrou pour bloquer toute intrusion externe.

 

Vers 1960-70, les pionniers qui défrichaient le pays dont le développement débutait étaient considérés comme des sauveurs. Les banques leur prêtaient volontiers. Puis d'autres ont suivi naturellement mais pour eux c'était aussi un pari risqué. Il en est de même aujourd'hui ou demain, les nouveaux pionniers auront une action différente mais toujours avec la même finalité : Entreprendre et développer le pays pour gagner de l'argent. Problème : Avec ou sans le soutien bancaire ?

 

Tout ce qui touche à l'écologie sera certainement un filon car cela correspond bien à l'image du Queyras et du Parc. Le processus se fait en douceur et il prend chaque année du retard car les Queyrassins ne sont pas très écolos (c'est souvent une injure dans leur bouche).

 

 

Autres éléments primordial de la diversification : Des salles des fêtes grandes, modernes, équipées et attractives. Là on allie le développement culturel et d'animation des habitants et des vacanciers. Vacanciers vieillissants et à la recherche d'activité douces et ressourçantes, intellectuelles ou festives.

 

 

Les bureaux d'études ne peuvent pas le dire sinon les politiques qui les paient vont se mettre en colère car ils se sentent visé mais l'état du Queyras tient en quatre mots : "25 ans de retard". Si on admet çà, tout s'éclaire et la vision de l'avenir devient fluide "il faut rattraper ce retard, pas besoin de se poser mille questions". Bien-sûr il faut la volonté, de l'imagination, de l'argent et revenir à la solidarité d'autrefois pour pallier les manques et se donner mutuellement du courage et la foi en l'avenir.

 

L'extrait d'un journal ci-dessous confirme mon raisonnement : Serre Chevalier : une démarche collective pour renforcer l'attractivité "L'office de tourisme de Serre-Chevalier Vallée Briançon a décidé de lancer une démarche collaborative pour co-construire, avec les partenaires publics et privés de la vallée, l'avenir économique du territoire et renforcer son attractivité (économique, touristique et résidentielle). D'ici avril, l'objectif est d'élaborer une feuille de route stratégique en s'appuyant sur les compétences des professionnels.28 février 2016.

 

La diversification ne doit pas justifier notre faiblesse dans le ski alpin : Le manque de clients.Il est quand même dommage que le pays se saigne pour maintenir les remontées mécaniques alors qu'ils serait plus simple que ce soit ses propres clients qui les sauvent. Ces subventions à outrance pour la régie des RM sont une "perte" énorme pour les communes donc un manque d'investissements ou d'actions en faveur du développement ou du maintien d'une vie attractive. C'est aussi une façon simple de se défausser de nos responsabilités : Le refus de création de lits nouveaux (trop tard, on a laissé passer le train) ou le refus de louer plus.

Il devient urgent que tous les hébergeurs se mobilisent pour mieux louer l'hiver. Sinon le ski alpin va s'arrêter et après on dira "mince, j'y croyais pas, si j'avais su...". Ne pas tout attendre de l'office de tourisme mais se prendre en charge et prendre en charge sa destinée de loueurs d'hébergements.

 

Entreprendre en Queyras, c'est possible. C'est déjà un état d'esprit, c'est aussi une volonté, un investissement pécunier et en années. Des riches bien-sur, mais des moins riches qui se regroupent. Des nouveautés, du modernisme, de l'authentique, de l'exotisme. Sans attendre d'être au-dessous du seuil de réaction. Tous ensemble et/ou chacun de son côté.

Réflexion à enrichir...


12/04/2016
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ECHANGES SUR LE SKI DE FOND EN QUEYRAS, à Arvieux et dans le Queyras

SKI DE FOND EN QUEYRAS, à Arvieux :

 

Pour la piste du Lac de Roue, il a fallu plusieurs années de tâtonnements pour arriver à satisfaire les clients :
Une piste triple usage, piétons et raquettes à droite au bord de la route, rails à côté et skating contre le talus. Le tout avec des panneaux pour expliquer l'usage, notamment aux piétons pour qu'ils respectent les rails et le plan lisse. Ce système allait très bien et chacun y trouvait son compte.

Patatras, cette année modification : Plus de panneaux (car on veut interdire la piste aux piétons) et du coup tout est plus ou moins massacré (quoique certains jours on s'aperçoit que les piétons ont gardé les bonnes habitudes). Les vrais skieurs sont mécontents et de plus l'éternelle question "pourquoi payer pour un mauvais service ?".

Par contre interdire les piétons sur cette route forestière damée, c'est un peu comme interdire les voitures sur une route nationale. On a tout essayé autrefois et le compromis qui avait été enfin mis en place permettait de satisfaire tout le monde et de faire payer en conséquence.

C'est pareil dans l'izoard, les pauvres skieurs avaient du mal cette année...

Conclusion : Retour en arrière, insatisfaction des clients. Insatisfaction qui entraîne une désaffection pour ce sport et par enchaînement un désintérêt pour le Queyras qui n'a pas besoin de çà en ce moment.

Les recettes ski de fond du Queyras ont chuté de 45% cette année mais il n'est pas sûr que s'il y avait eu de la neige elle n'aurait pas chuté quand même car le ski de fond n'est pas considéré comme une activité touristique à part entière qui doit générer des recettes (sinon c'est les gens du pays qui paient pour le loisir des touristes).
Le service ski de fond est déficitaire, ce n'est pas une raison pour laisser monter ce déficit.

 

JP Imbert Quand tous les queyrassins auront compris qu' il faut impérativement mettre un coup de pied dans cette fourmilière de dirigeants qui n ont rien à faire de notre queyras , alors là il sera vraiment trop tard ! La seule chose qui les intéressé c est la paye !!!!!

 

Frédéric Lahaye-Goffart Alain,c'est la 2 saison que nous ouvrons une nouvelle liaison reliant Bessans a Bonneval sur Arc.
Cet itinéraire etait officieux,damé 1 fois sur la saison pour ouvrir une trace poir la course de chien de traineau "la grande odyssée ".
Cet itineraire est pourtant spécialement risqué,11 gazex rive g arc et 14 rive droite,tous sur ce secteur pour sécuriser la route qui passe en riv g .
Malgré cela et pour officialiser ce passage souhaité,niis avons fait de gros travaux d' amenagement (élargir la piste agricole...les agriculteurs etaient content,les gros tracteurs passent maintenant ! Dynamiter 4 blocs,buser 2 ruisseaux,faire du debardage sur 300m,créer un passage sur un torrent ).
Les services techniques des 2 communes ont collaboré (une nouveauté à ce niveau) en mutualisant les competenceset le matériel.
Cet itineraire est constitué deux un plan lisse skating,une trace classique et un plan lisse pietons,raquettes,fat bike.
Des panneaux récurrents sur la piste rappellent le fonctionnement (à double sens en plus) ,l' obligation de se munir d' un forfait domaine bessans (vendu a bessans et maintenant à Bonneval) et quelques regles de fair play.
Cette nouveauté est la piste la plus empruntée du domaine !! 
Elle demande une gestion particulière au niveau de sa sécurisation (des filest ferment physiquement le tracé en cas de danger) .
Nombreuses commissions de sécurité et un pida quasi specifique avec des fermetures de cette piste....
De la bonne communication un travail correct des pisteurs qui deviennent de plus en plus des "conseillers et hôtes d' accueil " et les pratiqaunts sont contents.
L' avenir du nordique réside bien dans la pluriactivité ! 
Pour info,malgre,2 saisons tendues (même pour nous !! )le domaine nordique de Bessans est à l' equilibre depuis 3ans et même bénéficiaire l' année passée.
1 nouveauté chaque année (cascade de glace artificielle et fat bike cette saison)de l' écoute des besoins clients,un suivi des salariés et une implication quotidienne de ma part.....et bien-sûr une confiance des élus et la prise de conscience que le nordique est un produit générant des recettes et pas une sous activité pour "amuser" les touristes ..comme le karaoké ou autres activités gratuites (ou même payantes,faire payer une animation et pas les pistes parfois !! ).
Je pars du principe qu' une prestation (de bon niveau de préférence) doit etre payante,mais que le damage et le balisage sont des pré requis de base et non des produits commerciaux.
Donc d' abord faire ça correctement (comme les conseils ) et puis après imaginer les plus qui vont permettre de "vendre " la prestation annexe et générer aussi des recettes indirectes pour les socio-pro.
Cqfd.
Ha oui aussi,bien se mettre en tête,que les dirigeants sont avant tout les élus (tu es bien "payé" pour le savoir) et que les directeurs sont des techniciens sans pouvoirs.

 

Alain Arvieux Queyras HA Bravo Frédéric et merci, çà conforte ce que je pense pour le Queyras. Le problème c'est qu'on repart à zéro et les élus ont leur propres idées, sans savoir ce qui s'est fait avant, ou pire, en le démontant.

 

 

Frédéric Lahaye-Goffart Le nordique est un vrai produit vecteur de recettes et quibpeut etre équilibre.
Mon avis pour le queyras est que des choix politiques courageux doivent se faire,tout le monde veux de tout chezlui sur un territoire relativement petit,pourquoi ? 
Impossible de continuer avec autant de secteurs,autant de machines et autant de personnel,structurellement c'est intenable.
Il y a des possibilité de maintenir une offre qualitative avec ce que le queyras a comme atouts,et cette offre peut limiter la casse financière.
Nois avons tous besoin d' un "master plan "avec une vision concrete a court,moyen et long terme en passant au delà des envies personnelles et politiques.
Ou voulons nous aller en faisant quoi avec quel moyen et surtout que sommes nous prêt à accepter comme changements.
Tous voudraient évoluer,mais sans bouger les lignes et les codes !!!

 

JP Imbert Alors à quoi sa sert de mettre des directeurs ,sous directeurs ,etc..........

 

 
Frédéric Lahaye-Goffart A essayer de faire avancer les choses grâce à des techniciens compétents.
Qui servent aussi et malheureusement de fusibles.
Rien que mes yeux pour pleurer quand je suis obligé(c'est la regle du jeux) de mettre en place des décisions politiques non per...Voir plus
 
JP Imbert Oui ! Je l admets sauf que l avis des gens de terrain n est jamais demander !!! Compétence des techniciens ???? A voir LES résultats je me pose des questions!
 
 
Frédéric Lahaye-Goffart C'est quoi les gens de terrains ? 
Pour les competences des techniciens,il faut une fois de plus se retourner vers les élus.
C'est,à preuve du contraire,eux qui engagent.
J'ai déjà personnellement été éliminé d'un recrutement car javais trop de personnalité et n'etait donc pas assez "malléable" .
C'est comme les gens qui ralent sur nos "plantureux" salaires.
Quand on me demande celui que je souhaite,je le propose et l' argumente,si celui ci est accepté,est ce de ma faute ? 
Et honnêtement,quand je divise mes heures par mon salaire,quand je regarde les jours travaillés et les responsabilités assumées nous sommes tres loin d' avoir des salaires mirobolants....
Évidement si le travail est bien fait et les responsabilites assumées .
 
JP Imbert Oui! Je partage tout à fait d ou mon interrogation sur le principe ! Le Tout EST DE SAVOIR Q UI DIRIGE , ELUS:-)ES:-) OU DIRECTEUR ? MAIS PAAS LES DEUX là les premières économies.....
 
Frédéric Lahaye-Goffart En theorie,le directeur est la pour mettre en application les décisions prises par les élus.
C'est du phantasme de croire que les directeurs font ce qu' ils veulent sauf si retrait total des élus. (Ce qui arrive parfois ! ).
Il assume le management des...Voir plus
 
Frédéric Lahaye-Goffart Et pourquoi tjrs parler d'économies,c'est bien d' en faire,mais l' ideal c'est de combiner ça avec du développement surtout .
Le principe des économies efficaces est surtout d' optimaliser et de rationaliser pas de faire des restrictions qui entrainent systématiquement une baisse du niveau de la prestation ....donc de l' offre donc de l' attrait client ..donc des recettes.
 
Alain Arvieux Queyras HA Ne reviens pas dans le Queyras Frédéric,tu y perdrais ta foi, ton dynamisme et ta clairvoyance car nos élus sont hyper conservateurs.
C'est bien d'eux qu'il s'agit JP, pas des techniciens qui sont muselés. En tout cas re-merci Fred pour ton apport à cette discussion.

 

Frédéric Lahaye-Goffart J' ai voulu revenir,on a pas voulu de moi.
Et honnêtement,je suis tres bien ici à Bessans,confiance de mes élus,jeune maire motivé et dynamique et bcp de développements en vue.
 
Frédéric Lahaye-Goffart Ce n'est que ma vision personnelle.
 
Alain Arvieux Queyras HA Tu t'éclates et tu apportes au pays !



03/04/2016
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SKI DE FOND EN QUEYRAS Mars 2016 Le passé, les enjeux, l'avenir

La pétition adressée au président de CCEQ 220 signature au 21 mars 2016

Par S. E. B. de Guillestre.

 

« Pourquoi c'est important

Pour le Maintien et la Sauvegarde d’un Espace de Ski de Fond de qualité dans le Queyras.

Le Queyras possède des sites d’exception pour la pratique du ski de fond :

- De Saint Véran: accès au refuge de La Blanche.

- De Molines:accès au refuge Agnel.

- D’Arvieux: accès au col de l’Izoard.

Or nous constatons une baisse régulière du damage de ces sites, particulièrement lors de cette dernière saison 2015-2016.

La plupart des personnes qui pratiquent le ski de fond, avec un forfait annuel, utilisent et aiment en particulier ces itinéraires, car, lorsqu'elles pratiquent tout au long de l’hiver le ski de fond, elles ne peuvent se contenter des pistes de fond de vallée, même si ces dernières sont également appréciées.

C’est aussi l’attrait essentiel du Queyras, pour des vacanciers, que de pouvoir aller en ski de fond dans des sites de haute montagne, à la différence des sites classiques de ski de fond en France.

Ne pas les exploiter davantage est préjudiciable à la réputation touristique du Queyras en hiver.

Un autre avantage de ces sites d’altitude est de conserver une neige de qualité plus tard dans la saison, ce qui rend absurde l’arrêt précoce de leur damage.

Nous constatons enfin des erreurs évidentes de gestion : par exemple ne pas damer les samedi et dimanche (12 et 13 mars par exemple) alors qu’un nombre important de personnes (surtout les travailleurs) de la région et d’ailleurs l’espéraient fortement. Autre exemple damer alors qu’une chute de neige importante est annoncée pour la nuit suivante.

Nous demandons donc aux responsables politiques de la communauté de communes du Queyras, puis de la future communauté de communes du Guillestrois-Queyras d’améliorer nettement le damage et l’entretien de ces pistes d’exceptions.

Si vous êtes d’accord, signez cette pétition et partagez autour de vous au maximum. Un grand merci à tous et à chacun ».

 

Réponse de Alain Blanc

 

J'ai vu une pétition qui demande un meilleur entretien des pistes.

On ne peut qu'être d'accord mais il faut tout remettre dans son contexte. Est ce un cas particulier cette année ou est ce une vision globale du site sur le long terme qui est visé par cette pétition ?

Il y a quelques années un audit demandé par Hautes Alpes Ski de Fond avait conclu à "moins de pistes de ski de fond", tout simplement parce que la clientèle se raréfie et que le coût d'entretien au Km est important. Et aussi parce que les besoins de la clientèle changent.

La balade perdure mais le ski sportif en skating prend le dessus et n'a pas besoin de 150 km de pistes.

 

De plus,on ne peut assurer la qualité si trop de km. Or le skating a besoin de qualité. c'est d'ailleurs pour cela que les plans de damage sont à plusieurs niveaux (très bon, bon, moyen) selon la piste. Une piste proche et très fréquentée sera damée-tracée tous les jours, une piste lointaine ne sera damée qu'une fois par semaine (c'est un exemple, je ne le sais pas précisément).

A l'époque le ski de randonnée nordique pointait son nez mais interpellait déjà : Plus besoin de damer pour lui, c'est un ski nature dans une nature non traitée mécaniquement, exactement ce qu'il faut sur des routes forestières.

C'est ainsi qu'à Arvieux, on a privilégié le secteur du Planet à Brunissard en abandonnant le damage de la route du Queyron et la partie Casse-Déserte - sommet de l'Izoard. NB piste du Queyron jamais contrôlée et de ce fait refuge de tous ceux qui ne voulaient pas payer leur redevance.

 

Même raisonnement de concentration des clients en abandonnant la route forestière de Montbardon, le secteur de Chabataron, sous Les Prats, la route des Amoureux. Il reste des secteurs à abandonner, sous Môlines notamment, où personne ne passe et d'ici de là.

Après ce "dégraissage", on s'aperçoit que les clients ne se plaignent pas car il reste encore beaucoup de km entretenus, où il n'y a pas foule. (NB Ceillac fait 40% de la recette du Queyras, mais n'a pas 40% des km de pistes, donc cela renforce les options prises).

Garder en état les balades de La Blanche et Refuge Agnel reste incontournable mais à quel prix ? Donc si c'est une spécificité du Queyras, ok pour ces deux balades, mais pas plus.

 

Il faut quand même se poser la question de savoir pour qui on dame les pistes. Les skieurs de fond n'y sont pas majoritaires. Donc quand le service ski de fond annonce un déficit de 150 000€ il faut se dire que c'est aussi pour que des clients à pied ou en raquette circulent facilement gratuitement. Jusqu'à quand pourra -t-on le supporter ?

Le problème, comme pour le ski alpin, est un manque flagrant de clients. Le ski de fond a pour lui de participer à la diversification des activités hivernales. Mais il est largement supplanté par la raquette, la marche à pied, le ski de rando.

Peut-être que cette pétition amènera une réflexion globale, y compris des économies à faire par le gestionnaire, mais pour ma part je pense qu'il faut faire moins avec moins de moyens tout en trouvant le juste équilibre entre la satisfaction de la clientèle et les dépenses contenues.



Commentaire de LH

Le tout skating a terni l'image du ski de fond.il faut en être conscient !

Maintenant, depuis quelques années, les domaines nordiques abandonnent progressivement le damage systématique de pistes larges de 3,80 m qui nuisent à la balade nature à ski de fond.

Mais il ne faut pas opposer le skating et le ski alternatif.Les activités nordiques doivent être soutenues et protégées car elles apportent une complémentarité indispensable aux domaines alpins.

Malheureusement nous devons contater que la nouvelle politique de vente des badges et des contrôles a été négative cet hiver.

Nous avons pratiqué 15 jours le ski de fond sans avoir vu un seul contrôle !

Si la Régie Queyras est en déficit de près de 900 000 € cet hiver et le ski de fond de 150 000 €, il ne faut pas oublier que ces activités maintiennent un grand nombre d'emplois sur notre territoire et attirent encore des milliers de touristes à la recherche de destinations protégées.

Il ne faut pas oublier la dimension économique soutenue par les pistes et itinéraires de ski de fond qui permettent d'atteindre des refuges et des gites du pnr Queyras pour le plaisir des visiteurs.

 

SKI DE FOND EN QUEYRAS ET INAUGURATION DE CEILLAC

 

 

Lors de l'inauguration du bâtiment ski de fond à Ceillac vendredi 18 mars 2016 (Accueil+garage+salle hors sac), la diversification a beaucoup été évoquée. La diversification au ski alpin essentiellement mais la diversification aussi si plus de ski alpin suite au réchauffement climatique (dans X décennies).

 

Jusque là çà va.

 

Mais l'auditeur pas trop averti pouvait penser qu'on était au début de la diversification en Queyras grâce au ski de fond, aussi il convient de faire un petit rappel historique.

 

Naissance du ski de fond populaire

 

Le boom du ski de fond date d'après les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 et les sublimes images à la télé des courses sur le plateau d'Autrans où les scandinaves (surtout féminines il est vrai, même si c'était en N&B) ont fait frissonner les spectateurs. L'Etat a décidé de mettre le paquet, dans les écoles notamment avec la création des "foyers de fond" et l'attribution de matériel.

 

Queyras Noël 1969

 

Ouverture du premier centre de ski de fond en France, à Môlines (La Maison de Gaudissard) par Bernard Gentil. Les fameux centres ANCEFSF (Association Nationale des Centres Ecoles et Foyer de Ski de Fond créée la même année à Môlines aussi). Les Ecoles de ski se sont mises aussi à enseigner le ski de fond qui était surtout de la balade.

 

Gestion du ski de fond chaotique

 

Le damage est apparu en scooter d'abord (souvent par les privés qui enseignaient le ski) puis par de petites chenillettes archaïques (comparées à maintenant) dont le fonctionnement était assuré par les remontées mécaniques. Mais rien n'était organisé et il n'y avait pas de pistes hormis les routes forestières ou les prairies. Vers 1980 une redevance volontaire pouvait être payée contre deux auto-collants à coller sur les skis. 
Le ski de fond de masse en France (et dans le Queyras) date de ces années là, d'autant plus que l'UCPA s'y est mis aussi, un centre à Arvieux (Hôtel La Borne Ensoleillée), un autre à Ceillac (Gîte Les Baladins) puis construction d'un centre à Saint Véran.

La quasi gratuité du ski de fond encourageait sa pratique et les prestataires étaient très présents sur la vente, la pub, la promotion si bien que Le Queyras, au yeux des journalistes, était une terre de ski de fond avant tout.

 

La loi s'en mêle

 

1985. La loi Montagne (oeuvre du député Robert De Caumont entre autre), la création des associations départementales pour gérer le ski de fond et l'officialisation de la redevance obligatoire.

Les députés avaient écouté la base, les maires notamment : Il ne faut pas que ce soit les gens du pays seuls (par leurs impôts) qui participent au dépenses pour que les vacanciers s'amusent.
Mais en contre partie de recettes, obligation de damer (donc en corollaire d'aménager des pistes).
Et là, Ceillac a su prendre les devant et devenir un haut lieu du ski de fond alors que le reste du Queyras bricolait.

 

Tournant

 

En 1991, un directeur des remontées mécaniques à la retraite, de Ceillac qui plus est, a créé l'association "QUEYRAS SKI DE FOND" (sans Ceillac). A partir de là, la gestion du ski de fond s'est professionnalisée en quelque sorte : Création de pistes de ski de fond, de passerelles solides, achat de dameuses larges et puissantes. En 1992, création du poste de coordonnateur de QSF à l'année, puis bientôt nouveau président. C'est l'époque où les professionnels prenaient le pas sur les élus, qui écoutaient et payaient les investissements mais ne se mêlaient pas de gestion. Les patrons étaient les clients, les skieurs de fond.

Queyras Ski de Fond a arrêté en 1999 pour une histoire de TVA irrécupérable sur les investissements. Le District Queyras a pris la suite en intégrant Ceillac au grand dam des Ceillaquins (et de la mairie) qui voyaient filer les bénéfices ailleurs.

 

La politique entre en jeu

 

La Communauté de Communes du Queyras a été créée en 2000, elle a continué à gérer le ski de fond qui a alors été fortement déprécié pour des raisons que je ne peux évoquer ici. Peu à peu les professionnels n'ont plus eu leur mot à dire tandis que l'emploi a explosé en même temps que le ski de fond a commencé à chuter, fortement concurrencé par la raquette et la marche à pied (baisse partout en France mais encore plus forte en Queyras du fait d'un certain rejet).
Cette chute se poursuit lentement, le nombre de pistes a été fortement diminué (mais pas assez selon l'audit établi par Hautes Alpes Ski de Fond).

 

Conclusion

 

Les élus de la Com Com se sont mis à reconsidérer le ski de fond depuis 3 ou 4 ans ce qui est très bien pour la discipline et le tourisme hivernal. Même si les UCPA ont fermé, même si les autres disciplines nordiques ou de montagne prennent le dessus.

Ceillac a gardé sa position de tête et fait 40% de la recette totale. Ce bâtiment inauguré est un outil de travail utile, indispensable même, qui arrive tardivement hélas mais a le mérite d'être là pour participer à la sauvegarde de l'activité nordique de ski de fond qui fait aussi sa part pour faire vivre la vallée. Il s'insère dans le parcours de la diversification commencé en 1969.
Les éloges de l'inauguration était mérités.


22/03/2016
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